Nids-de-poule, désintérêt politique et absence de tradition: pourquoi le Giro évite soigneusement Rome
Cyclisme
AbonnéLe Tour d’Italie se termine ce dimanche à Milan avec un contre-la-montre qui ne devrait pas priver Egan Bernal de la victoire finale. Le grand perdant est une fois de plus Rome dont sa région, le Latium, demeure un parent pauvre du cyclisme transalpin

Des négociations entre Mauro Vegni, directeur du Giro, et les leaders du peloton afin de neutraliser la dernière étape après trois tours parcourus sur les dix du circuit final traversant les plus célèbres artères de Rome. Voici la dernière image du Tour d’Italie dans sa capitale. C’était en 2018, le piteux état du revêtement de la route et notamment les pavés (appelés «sanpietrini») glissants avaient déclenché la gronde du peloton. Les chronos officiels furent arrêtés 80 km avant la fin de cette courte étape et Chris Froome put savourer son sacre en toute sécurité.