Au Qatar, où la climatisation est reine: les infrastructures du Mondial à travers un portfolio «à la cool»
Coupe du monde
AbonnéPour accueillir la Coupe du monde de football, le petit émirat péninsulaire, qui détient déjà le record planétaire d’émissions de gaz à effet de serre par habitant, a investi dans une nouvelle manière de climatiser ses extérieurs

Grâce au «Dr Cool», il fera entre 18 et 24 degrés dans les stades du Qatar, tandis qu’à l’extérieur en cette période de l’année, la température est encore susceptible de monter jusqu’à 30 degrés à la mi-journée. Saud Abdulaziz Abdul Ghani – le vrai nom du Dr Cool – est l’ingénieur responsable de la climatisation de la Coupe de monde de football. Un poste des plus stratégiques pour la réussite de cette manifestation, la première de l’histoire à être organisée dans le désert. Mais depuis que cette technologie lourdement émettrice de gaz à effet de serre est devenue – avec les droits LGBTQIA+ et les conditions de travail des ouvriers de chantier – l’un des enjeux majeurs de la critique, on ne parle plus, officiellement, de «climatisation», mais de «système hautement performant de refroidissement par l’eau».