Pour le reste de l'équipe, les choses semblent claires. Pascolo gardera la cage helvétique, même si Jörg Stiel est très en forme. L'expérience internationale de «Colo» plaide en sa faveur. Expérience aussi pour la ligne arrière où Zellweger, Henchoz, Müller et Quentin devraient entamer la partie alors qu'au milieu, Sesa, Vogel, Fournier et Comisetti partent favoris. «Ciri» Sforza prendra donc probablement place sur le banc.
On l'a dit plus haut, l'équipe de Suisse est sereine. «Nous avons bien sûr conscience de l'enjeu, mais nous avons bien travaillé, explique Yvan Quentin. Le groupe est positif. Honnêtement, une victoire face à la Yougoslavie me semble à notre portée.» Même constat pour le Valaisan Eric Burgener: «Nous avons un sacré contingent à disposition. Cela n'est pas étranger à la sérénité du groupe et au calme de Köbi Kuhn», estime l'entraîneur des gardiens. Quant au portier Marco Pascolo, il considère que si l'équipe se porte bien, elle le doit au fait que «Köbi» Kuhn fait l'unanimité auprès des médias. Ce qui a pour corollaire d'éviter des tensions entre les journalistes et l'entraîneur, lesquelles se seraient forcément répercutées dans les rangs des joueurs.
Un barrage abordable
Tant mieux si la Suisse est en forme, mentalement et physiquement. Reste qu'elle doit battre ses trois prochains adversaires, histoire de se retrouver 2e de son groupe. Cela lui permettrait d'affronter en barrage la Hongrie ou la Roumanie (le tirage au sort des barrages de la zone européenne a eu lieu hier), ticket pour le Japon et la Corée en jeu.