Aéronautisme
AbonnéLe petit avion qui a atterri le 18 juin sur le Mont-Blanc a déclenché une polémique franco-suisse et ravivé le souvenir de François Durafour, premier pilote à réussir ce qui fut alors salué comme un immense exploit

«Honteux», «scandaleux», «inadmissible». Depuis mardi, la presse française n’a pas de qualificatif assez dur pour stigmatiser l’atterrissage d’un petit avion biplace sous le Mont-Blanc. L’appareil, un Piper PA-18 Super Cub enregistré à l’Aéroclub de Genève, a posé son fuselage rouge et jaune à 4400 m d’altitude, à proximité du dôme du Goûter. Sur la page Facebook de sa commune, le maire de Chamonix, Eric Fournier, s’est emporté contre cet «atterrissage sauvage», qu’il considère comme «une provocation» et «une atteinte intolérable à l’environnement de haute montagne».