Avec ce drame, la sécurité sur le Tour de France est un peu revenue sur le devant de la scène. Avec ce constat des organisateurs: il est impossible de tout contrôler. Plus de 10 millions de spectateurs se massent chaque mois de juillet sur le bord des routes françaises. 300 000 uniquement pour l'étape du mont Ventoux. Autant demander l'impossible. L'intrusion dimanche en fin d'étape de quatre indépendantistes basques déguisés en coureurs illustre également la difficile mission de la sécurité.
Un autre chiffre mérite d'être mis en évidence. Ce qu'a fait Jean-Marie Leblanc: «Nous sommes une petite ville de 3500 personnes et notre grand cirque se déroule sur vingt-trois jours. C'est un petit miracle qu'il n'y ait pas davantage d'accidents, même si on fait tout pour les éviter.»
Cela commence par la responsabilisation de toutes les personnes qui vont prendre le volant durant l'épreuve. Pour la première fois cette année, un document présentant les règles de circulation a été édité et distribué. Au Futuroscope, chaque conducteur a été invité à signer un document stipulant qu'il avait bien pris note de la conduite à adopter sur les routes du Tour. Malheureusement, cela donne à certain une impression de liberté qu'ils ne contrôlent pas. P. O.