Sur les glaciers, «c’est compliqué»
Ski-alpinisme
AbonnéA dix jours du premier départ de la Patrouille des glaciers, le responsable de la sécurité de la course se démène pour permettre à l’épreuve d’avoir lieu malgré la présence de nombreuses crevasses, le manque de neige et les avalanches. Reportage à 3700 mètres, entre Zermatt et Arolla

Il y a à peine cinq minutes, nos pieds touchaient terre. Elle était imbibée d’eau, celle qui ruisselle le long des pentes depuis les taches de neige qui résistent encore aux rayonnements du soleil. Non loin du hameau de Satarma, transformé comme tous les deux ans en base militaire pour permettre à la Patrouille des glaciers d’avoir lieu, Jean-Michel Bournissen avait résumé la situation. «Ce n’est pas tendu, c’est compliqué.»