Durant la nuit de mercredi à jeudi, notre rédactrice, notre rédacteur et nos photographes ont suivi la Patrouille des glaciers afin de nous faire vivre de l’intérieur cette mythique épreuve. Que ce soit aux côtés d’un trio qui découvre la course pour la première fois ou aux côtés des militaires sans qui la PdG ne pourrait avoir lieu.

L'autre versant de l'événement:

Patrouille des glaciers: «J’avais l’impression de voler»

Ce n’est pas une étoile. Cette lumière qui scintille derrière nous est trop basse dans l’horizon et trop brillante dans l’obscurité, pour se confondre parmi celles qui constellent la voûte céleste. Il est deux heures du matin, jeudi, et les montagnes forment des taches noires sous le firmament. Nos skis glissent sur une neige gelée le long d’un chemin jalonné par des fluorescences vertes menant à la Grande Ourse.