Durant la nuit de mercredi à jeudi, notre rédactrice, notre rédacteur et nos photographes ont suivi la Patrouille des glaciers afin de nous faire vivre de l’intérieur cette mythique épreuve. Que ce soit aux côtés d’un trio qui découvre la course pour la première fois ou aux côtés des militaires sans qui la PdG ne pourrait avoir lieu.

L'autre versant de l'événement:

Les militaires dans l’ombre de la Patrouille

Le speaker égrène les secondes. De dix à zéro. 3h30 du matin, pile. Le commandant de la Patrouille de glaciers (PdG), le colonel EMG Roger Schwery, tire une fusée de détresse, qui fait office de coup de feu de départ. Dans la nuit, la neige s’éclaire de rouge. Les quelque 150 concurrents s’élancent en direction de Verbier. Les lumières de leurs lampes frontales s’éloignent toujours plus de l’aire de départ, dans laquelle d’autres patrouilles prennent déjà place. Le même scénario se rejouera, à l’identique, chaque demi-heure jusqu’à 6h30.