«Le sport suisse se porte très bien. Cette année encore, nos athlètes ont réalisé de superbes performances, dans des disciplines où la concurrence est immense. Et une très belle jeune génération se profile.» Jürg Stahl est un président heureux à l’heure de la traditionnelle rencontre de Swiss Olympic avec les médias. Il flotte cependant dans la pièce de cet hôtel lausannois un miasme étourdissant d’incertitude comme le fut celui du covid. A l’image du pays, le sport est bringuebalé d’une crise à l’autre. Elle est énergétique, cette fois-ci et, comme aux premières heures de l’urgence sanitaire, elle offre de nouvelles noces au couple incrédulité-ignorance. Personne ne sait vraiment quoi faire et tout le monde espère qu’il ne s’agit que d’une fausse alerte.