Sport étude
AbonnéLa Suisse a boycotté deux fois les Jeux olympiques, sportivement en 1956 et politiquement en 1980. Elle s’est depuis réfugiée derrière sa neutralité alors que sa position de centre mondial de la diplomatie du sport devrait l’inciter à mieux définir ses objectifs

Le 6 décembre, la Maison-Blanche a annoncé le boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022, bientôt suivie par ses alliés – Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni – et par le Japon. Dans une lettre adressée le 9 décembre au Conseil fédéral, le groupe parlementaire des Vert·e·s suisses a demandé aux membres du gouvernement d’accompagner ce mouvement. Alors, la Suisse peut-elle boycotter les grands événements sportifs internationaux?