Pour Swiss Olympic, rien ne justifie d’assouplir cette position. «La situation n’a pas changé par rapport au printemps 2022. En attaquant l’Ukraine, le gouvernement russe s’oppose aux valeurs du Mouvement olympique, qui s’engage en faveur de la paix, de la compréhension et de la solidarité entre les pays et les peuples», regrette l’instance, qui salue «par principe», que le CIO «ait activement recherché l’échange avec les différentes parties prenantes dans cette situation complexe et qu’il ait envisagé plusieurs scénarios possibles».
Les athlètes libres de décider
La meilleure solution demeure l’exclusion, selon Swiss Olympic, qui «maintient sa position que les athlètes russes et biélorusses doivent continuer à être exclus de toute participation à des compétitions internationales». Elle reste également d’avis que les fonctionnaires russes et biélorusses «devraient perdre leur place dans les comités sportifs internationaux jusqu’à nouvel ordre».
La Commission des athlètes de Swiss Olympic soutient cette position, affirme l’instance. Ceux-ci demeurent libres de participer ou non à des compétitions où figureraient des sportifs russes ou biélorusses. «Swiss Olympic recommande aux fédérations sportives suisses de permettre à leurs athlètes de prendre part à des compétitions internationales même en cas de participation (biélo)russe. Cela afin de ne pas entraver leur évolution sportive et de ne pas réduire leurs chances de qualification pour les grandes manifestations. En revanche, si des athlètes ne souhaitent pas participer à des compétitions internationales dans ces conditions, les fédérations doivent l’accepter et, selon le cas, en tenir compte dans l’évaluation de l’évolution des performances à moyen terme.»