2022, une drôle de saison de tennis
Des mésaventures de Novak Djokovic en Australie aux exploits de Marc-Andrea Hüsler en passant par la retraite d’Ashleigh Barty, les adieux de Federer, les tournois avec vaccin mais sans Russe ou l’inverse, l’année a été particulièrement inattendue
Il fait beau et chaud et la Coupe du monde de football va bientôt débuter mais nous ne sommes pas en juin, déjà en novembre, l’heure des premiers bilans. Cela semble baroque, c’est en fait assez approprié pour parler d’une saison de tennis loufoque et irrationnelle comme rarement. Il reste quelques compétitions – les Next Gen (Masters M21 masculins) et la Billie Jean King Cup cette semaine à Milan et Glasgow, les ATP Finals à Turin la semaine prochaine, la Coupe Davis la semaine suivante à Malaga – mais l’essentiel est fait.
Par où commencer? Peut-être par le rocambolesque feuilleton des mésaventures vaccino-douanières de Novak Djokovic à l’Open d’Australie, puisque l’année avait débuté par ça. Le numéro un mondial expédié dans un centre de rétention pour immigrants puis (deux fois) devant un juge avant d’être finalement expulsé sans avoir pu défendre son titre. Djokovic n’est pas réellement allé en prison, au contraire de Boris Becker, mais le ton était donné et les mois qui ont suivi furent un défi constant à la logique.