Affluence, fair-play, «night sessions»: les non-dits de Wimbledon
Tennis
AbonnéDepuis quelques années, le tournoi multiplie les entorses à ses propres règles, toujours dans le sens d’une orientation business, ce qu’il assume difficilement. L’équilibre est subtil entre évoluer pour s’adapter et ne pas se renier

Au lendemain d’un «Middle Sunday» pour la première fois non chômé a logiquement succédé sur les courts déjà un peu râpés de Church Road un tout aussi inédit mais plus ordinaire lundi qui n’avait rien de frénétique. Pendant des lustres, le «Manic Monday» s’est infligé le défi de programmer tous les huitièmes de finale des simples dames et messieurs le même jour. Une gageure logistique autant qu’une ineptie commerciale. Depuis cette année, Wimbledon fait comme tout le monde et étale ses têtes d’affiche, son exposition médiatique et ses recettes guichet sur deux jours.