Le 16 mai dernier, le tennis mondial a pris congé d’Alexander Zverev un mardi soir d’orage à Rome. Sorti sèchement en huitième de finale (6-2 7-6) par Daniil Medvedev, un joueur comme lui blond, longiligne, caractériel et d’origine russe mais qu’il n’apprécie guère en dépit de ces nombreux traits communs, l’Allemand s’estimait «à mille kilomètres des meilleurs joueurs» et plutôt proche de son niveau de «2015 ou 2016», quand il jouait «le pire tennis de [sa] vie» et peinait à passer deux tours dans les tournois du Grand Chelem.