Travail psychologique
La même année, de son côté, elle fait ses débuts sur le circuit WTA à Rabat et perd en qualifications de l’US Open. En 2017, elle entre dans le top 100 mondial en finissant la saison au 78e rang, après notamment une finale perdue à Tianjin contre Maria Sharapova. Elle se fait aussi remarquer en emmenant la Biélorussie en finale de la Fed Cup. Ses premiers titres arrivent en 2018, à New Haven et Wuhan, en même temps qu’un peu de confiance en elle.
Mais ses trop nombreuses fautes l’entraînent parfois dans des abîmes de doute. Un temps, elle ajoute à son entraînement un travail avec un psychologue, qu’elle a toutefois cessé avant l’Open d’Australie. «J’ai réalisé que j’étais la seule à pouvoir m’aider», raconte-t-elle. A Melbourne, elle a surpris par sa capacité nouvelle à gérer ses émotions, même dans des moments difficiles qui auraient provoqué colère et cris par le passé. La nervosité «est quelque chose de normal», dit-elle avoir compris à l’aube du plus grand succès de sa jeune carrière.
Elle l’a fêté sans pouvoir arborer les couleurs de son pays, «invisibilisé» en raison de son soutien à la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine. «Mais tout le monde sait que je suis Biélorusse», lâche Aryna Sabalenka.