Sport
AbonnéLa décision de la Japonaise Naomi Osaka de quitter le tournoi de Roland-Garros a mis en lumière la prévalence des cas de dépression dans le tennis de haut niveau. Un phénomène encore accentué par les conditions de jeu particulières imposées par la pandémie de Covid-19

Généralement, c’est le corps qui dit stop, non la tête. Dans l’imaginaire populaire, un athlète respectueux de lui-même, de son public et de son sport, n’abandonne que contraint et forcé, à la suite d’une blessure musculaire, d’un accident traumatique ou, en tennis, de profondes ampoules aux mains ou aux pieds. Dans ce sport, les forfaits sont fréquents et, parfois, des joueurs blessés n’ont même aucun scrupule à s’inscrire dans un tournoi en sachant qu’ils ne joueront que quelques jeux.