C’est l’histoire d’un orage qui n’est pas venu. Ou trop tard. On attendait une pluie d’amorties, une grêle de coups gagnants, un déluge de montées au filet et de passings de revers. Il n’y eut longtemps que la touffeur d’une après-midi d’été, la lourdeur de l’air et, dans l’atmosphère, le poids d’une gêne presque palpable. Longtemps, trop longtemps, les émotions pesèrent comme un couvercle sur le court Suzanne-Lenglen et les épaules de Roger Federer et Stan Wawrinka.