Disons-le d’emblée: il n’y a pas de soucis à se faire pour Roger Federer. Intelligent et les pieds solidement maintenus sur terre par son cercle intime, le Bâlois s’est construit une vie hors des courts avec la même maestria qui lui permettait de déposer des demi-volées inouïes – dont il est douloureux de parler au passé! Probablement plus douloureux pour nous que pour Federer lui-même qui, porté par une aura extraordinaire, vivra cette transition non pas comme cette «petite mort» promise aux athlètes qui quittent la compétition, mais comme une deuxième naissance. Avec une cuillère en argent dans la bouche.