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A Madrid, une Coupe Davis en quête de magie

Très décrié, le nouveau format, façon «Coupe du monde», de la Coupe Davis n’a pas le charme de l’ancien modèle mais il est sans doute plus compétitif. A la Caja Magica, où les demi-finales opposent samedi le Canada à la Russie et la Grande Bretagne à l'Espagne, les critiques se font ainsi plus nuancées qu’aux premiers jours

L'Espagnol Pablo Carreno Busta, le 22 novembre 2019 à Madrid. — © AP Photo/Bernat Armangue
L'Espagnol Pablo Carreno Busta, le 22 novembre 2019 à Madrid. — © AP Photo/Bernat Armangue

Dans le métro madrilène, ligne 3 – dont les stations sont temporairement décorées aux couleurs des pays participant à la Coupe Davis –, un père et son fils salivaient à la lecture du menu du jour. «Djokovic-Khachanov! Celui-là, on ne va pas le rater!» – «On n’en ratera aucun, hijo.» On s’était alors pris à croire qu’un matin du cinquième jour, la «Davis Cup by Rakuten, Madrid Finals» allait enfin décoller. «C’est l’heure de vérité», titrait le quotidien sportif Marca, en préambule à ce «Super viernes» qui proposait, outre Novak Djokovic et Karen Khachanov, Andy Murray et Rafael Nadal dans les trois quarts de finale au programme.

Il ne fallut pas plus de trente minutes pour déchanter. Malgré les alléchantes promesses de ce Russie-Serbie inaugural, la sono à fond, le recours aux chœurs de Carmina Burana et les efforts du speaker pour faire monter la mayonnaise, c’était encore et toujours le même spectacle de désolation que les matinées précédentes. Pas de public, pas d’ambiance, pas d’âme. Il y avait peut-être 1000 spectateurs lorsque les équipes russe et serbe entrèrent sur le court principal de la Caja Magica, une salle qui peut en contenir douze fois plus. En février dernier, les Russes avaient à peu près joué devant la même affluence, à Bienne, dans la petite salle modulable de Swiss Tennis. Mais on expédiait alors les affaires courantes, sans prétendre faire la révolution.

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