Obligé de jouer, «Roland-Garros n’a pas le choix»
Tennis
AbonnéLa crise sanitaire a asséché l’économie du tennis et rendu les joueurs encore plus dépendants des tournois du Grand Chelem. Celui de Roland-Garros tente de répondre à cette responsabilité accrue, souligne Emmanuel Bayle, professeur de gestion à l’Université de Lausanne

La Fédération française de tennis (FFT) est en passe de réussir son pari: déprogrammé fin mai en pleine crise sanitaire, son tournoi de Roland-Garros va finalement se disputer à partir de dimanche (jusqu’au 11 octobre), malgré la pluie, le froid, la reprise des cas de Covid-19 et une jauge de spectateurs sans cesse revue à la baisse. Emmanuel Bayle, professeur de gestion à l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne, explique les enjeux économiques derrière cette obstination, pour la fédération mais aussi pour les joueurs.