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En quarante ans, Roland-Garros a plus changé qu’on ne le voit à la télévision

Le Central, les premiers beaux jours, la terre battue et deux joueurs seuls sur le court. En apparence, le rite est immuable. Pourtant, Roland-Garros et le tennis ne ressemblent plus beaucoup à ce qu’ils étaient au moment de la victoire de Yannick Noah en 1983

Une vue générale du Central de Roland-Garros, le 5 juin 1983, lors de la finale entre Yannick Noah et Mats Wilander. Si l’impression visuelle est restée la même, le tournoi a énormément changé en quarante ans. — © - / AFP
Une vue générale du Central de Roland-Garros, le 5 juin 1983, lors de la finale entre Yannick Noah et Mats Wilander. Si l’impression visuelle est restée la même, le tournoi a énormément changé en quarante ans. — © - / AFP

Il est beaucoup question cette année à Roland-Garros de l’édition de 1983, année de la victoire sans lendemain – ni pour lui ni pour le tennis masculin français – de Yannick Noah sur Mats Wilander. Les images d’archives ont peu vieilli. Wilander, que l’on croise régulièrement sur tous les grands tournois, n’a pas pris un gramme, et Noah était déjà en 1983 ce formidable athlète que le tennis moderne produit désormais à la chaîne.

Roland-Garros a quelque chose d’immuable et, quarante ans plus tard, il est tentant, si on le suit à la télévision, de penser que rien n’a vraiment changé. Le tournoi se déroule toujours la dernière semaine de mai et la première de juin, il y a toujours l’ocre de la terre battue et le vert des bâches BNP, il y a toujours 128 joueurs dans le tableau et deux adversaires face à face sur le court. Les matchs sont toujours filmés par une caméra placée en hauteur derrière la ligne de fond de court, elle montre le Central comme un théâtre baigné de soleil, des loges remplies de personnalités et des tribunes où il y a toujours quelqu’un pour imiter une trompette de corrida avec la bouche et déclencher des «Oléééé» potaches.

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