Lorsque vous avez 39 ans et dix mois et que l’on vous convoque pour un match au crépuscule, le rendez-vous a tout du symbole, et un peu du traquenard puisqu’il est établi qu’il n’y aura aucun témoin. Et puis le match dure, devient tendu, le piège se referme et tout se complique. Il dure encore, paraît soudainement incertain, puis à nouveau joué, mais dans l’autre sens. Et c’est alors qu’il échappe à sa propre trajectoire et, à mesure qu’il s’enfonce dans la nuit, se transforme en épopée.