Simona Waltert, du sang neuf à Roland-Garros

Laurent Favre

Simona Waltert, c’est cette jeune femme timide et un peu gênée que l’on a découverte en novembre dernier à Glasgow se faisant toute petite autour de ses coéquipières. Belinda Bencic, Jil Teichmann et Viktorija Golubic fêtaient avec leur capitaine Heinz Günthardt la victoire de la Suisse dans la Billie Jean King Cup (ex-Fed Cup), et elle, la remplaçante, n’osait toucher ce trophée après lequel Patty Schnyder, Martina Hingis et Timea Bacsinszky avaient couru en vain.

Six mois plus tard, revoici Simona Waltert, 22 ans désormais, toujours un peu timide mais seule sur le devant de la scène. Alors que Bencic, Teichmann et Ylena In-Albon ont toutes été éliminées d’emblée, la Grisonne s’est qualifiée pour le deuxième tour de Roland-Garros en battant l’Américaine Elizabeth Mandlik en trois manches pas toujours bien négociées mais l’essentiel était ailleurs. Simona Waltert disputait pour la première fois un match en Grand Chelem après s’être extraite des qualifications. Classée au 120e rang mondial fin 2022, elle devrait franchir les portes du top 100 après Roland-Garros.