La Coupe Davis est morte, paraît-il. Samedi à Trèves, ce qu’il en reste avait l’air bien vivant, même ramassé sur deux jours et des matchs en deux sets gagnants. Vendredi et samedi, il y a eu de l’ambiance (4000 spectateurs, guichets fermés), des rencontres indécises, des poings serrés et des index pointés sur la tempe. On pouvait voir au bord du court le visage tendu de Boris Becker, autre légende déchue, réhabilité après son séjour en prison dans un rôle de consultant de l’équipe d’Allemagne, et entendre à la télévision Marc Rosset se frotter les mains avant un point important comme un joueur de craps avant de jeter les dés.