
Xherdan Shaqiri, sur les choix de Murat Yakin: «Ça a été une surprise, on doit l'accepter»
Dans le langage d'habitude si contrôlé du football, les déclarations de Xherdan Shaqiri au micro de la RTS après la défaite contre le Portugal sonnent comme un profond désaveu des choix de Murat Yakin. Lequel a à l'inverse chargé ses joueurs sans aucune autocritique
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L’Essentiel
- La Suisse a été dominée dans tous les secteurs de jeu.
- Les choix de Murat Yakin vont être abondamment commentés ces prochains jours.
- Le Portugal affrontera le Maroc samedi à 16h.
Murat Yakin
Nous avons laissé jouer l'adversaire, nous n'avons pas mis d'impact dans les duels. Nous avions déjà joué dans ce système, les joueurs le connaissaient. Aujourd’hui ce n’était pas une question de système. Je n’aurais rien changé à ma sélection, j’étais convaincu par ces joueurs.
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Une défaite historique
Le 6-1 concédé au Portugal en huitièmes de finale est la plus large défaite suisse en Coupe du monde. En 1966, la sélection helvétique de l'entraîneur Alfredo Foni avait perdu 5-0 contre l'Allemagne de l'Ouest en tour préliminaire.
Depuis 1994, la Suisse n'avait encaissé que deux larges revers au Mondial. Sous Roy Hodgson, elle s'était inclinée 3-0 contre l'Espagne en huitièmes de finale en 1994 et sous la conduite d'Ottmar Hitzfeld, elle avait été surclassée 5-2 par la France dans le tour préliminaire au Brésil en 2014.
Une défaite supérieure à 6-1 dans une phase à élimination directe ne s'est produite qu'une fois dans l'après-guerre: 7-1 de l'Allemagne face au Brésil en demi-finale 2014.
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Yann Sommer
Ça ne va pas bien. Nous sommes très déçus. Nous voulions offrir au pays une belle soirée, nous n’avons pas réussi. Ce fut une mauvaise performance de l’équipe, de moi.
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Denis Zakaria
C’est une grande déception. Nous voulions écrire l’histoire et n’avons pas été à la hauteur.
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Rafael Guerrero, latéral du Portugal
On ne pensait pas que le match serait si facile. On a montré que nous étions une grande équipe, car on a réussi à faire déjouer la Suisse, qui est une bonne équipe. Mais on ne lui a laissé aucune chance.
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Xherdan Shaqiri
C’est toujours difficile de trouver les raisons d’une telle défaite juste après match. On a changé notre plan de jeu et ça s'est mal passé. Je ne peux que m’excuser au nom de l’équipe, nous n’avons pas pu montrer notre valeur, notre vrai visage. Oui, le changement de tactique a été une surprise, mais on doit l’accepter, c’est le choix de l’entraîneur. Malheureusement, ça n’a pas fonctionné.
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Rafael Guerrero
On ne pensait pas que le match serait si facile. On a montré que nous étions une grande équipe, car on a réussi à faire déjouer la Suisse, qui est une bonne équipe. Mais on ne lui a laissé aucune chance.
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Fin du match
Le calvaire de la Nati prend fin. Les heures qui viennent vont être compliquées pour Murat Yakin.
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Cristiano Ronaldo entre à la 73e
Public en liesse à Lusail, pour l'entrée de Cristiano Ronaldo.
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Et de trois pour Ramos
Gonçalo Ramos a pleinement justifié la confiance du sélectionneur Fernando Santos, qui l’a préféré à Cristiano Ronaldo dans le onze titulaire portugais. L’attaquant de Benfica, déjà auteur de 9 buts avec son club cette saison, s’offre un triplé à la 67e.
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La Suisse a meilleure mine
Ayant retrouvé un système qu’elle connaît par cœur et qu’elle n’aurait sans doute pas dû abandonner, la Nati retrouve des couleurs dans le jeu. Dommage d’avoir commencé à jouer quand le score affichait déjà 4-0…
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Akanji marque à la 58e
Manuel Akanji, seul au deuxième poteau, réduit l'écart,
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Le but de trop?
Gonçalo Ramos enfonce le clou à la 51e, alors que la Suisse avait essayé d'afficher de meilleures intentions. Il faut désormais un miracle à la Nati.
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Cömert remplace Schär à la pause
Début de la deuxième mi-temps. Touché lors de la première période, Fabian Schär cède sa place à Eray Cömert. A priori, la Suisse revient à son 4-3-3.
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Ambiance à la fan zone de Martigny, surtout chez les supporters portugais
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Murat Yakin saura-t-il corriger sa copie à la pause
L'équipe de Suisse, même si elle s'est procuré deux occasions intéressantes sur un coup franc de Shaqiri à la 30e et une tentative de Freuler à la 38e, est passée complètement à côté de son sujet lors de cette première mi-temps. Désorganisée, perdue et sans cohérence, elle paie peut-être le pari de Murat Yakin de troquer un 4-3-3 éprouvé lors des trois premiers matchs (et durant 6 ans sous Vladimir Petkovic) pour un 3-5-2 qui la Nati semble ne pas maîtriser.
Le sélectionneur doit désormais revoir sa copie.
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Pepe double la mise à la 33e
La Suisse, complètement désorganisée, encaisse un deuxième but. Elle peine à exister sur le terrain.
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La Suisse souffre
Mal placée sur la touche qui a précédé le but, et trop passive défensivement (notamment Fabian Schär, qui défendait sur le buteur de Benfica), la sélection de Murat Yakin est comme prise par la nervosité. Le Portugal a frappé trois fois au but en 5 minutes. Le pari du coach de titulariser Edimilson Fernandes dans une défense à quatre – un poste que n’occupe d’habitude pas le Valaisan – était-il trop risqué? Pas si les qualités techniques du latéral d’un soir permettent à la Nati de revenir au score.
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Le Portugal ouvre le score à la 17e
Un tir aussi inattendu que puissant de Gonçalo Ramos, celui qui a été préféré à Cristiano Ronaldo au coup d’envoi, a trompé Yann Sommer et permis au Portugal de prendre l’avantage. La Seleção exerçait un ascendant sur le jeu depuis quelques minutes.
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Deux équipes appliquées qui se tiennent en respect après 10 minutes
Suisse et Portugal font jeu égal en ce début de match, prudent. Breel Embolo a pu tirer une fois au but, mais sa tentative a été contrée. Intéressante est la position de Xherdan Shaqiri, qui se déporte souvent sur l’aile gauche où se trouve également Ruben Vargas.
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La composition de l'équipe de Suisse
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