C’est ce qu’on appelle un rôle à contre-emploi. L’année dernière, alors conseiller national, Albert Rösti avait tourné le dos au parlement pour montrer son opposition catégorique au contre-projet indirect à l’initiative pour les glaciers, qui prévoit d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Conseiller fédéral chargé de l’énergie depuis le début de l’année, l’ancien président de la faîtière Auto Suisse se retrouve désormais à défendre le texte du gouvernement, avalisé par les deux chambres mais attaqué en référendum par son parti, et sur lequel nous voterons le 18 juin.