Albert Rösti: «Je ne suis pas plus lobbyiste qu’un autre élu de milice»
Conseil fédéral
AbonnéL’ingénieur agronome de Kandersteg (BE) est aux portes du Conseil fédéral. A ses détracteurs qui l’accusent de n’être qu’un «lobbyiste du pétrole», il répond qu’il croit à la transition énergétique à condition de produire d’abord l’électricité nécessaire

On le dit «gentil, avenant et convivial», ce qui peut être un défaut à l’UDC où le rédacteur en chef de la Weltwoche, Roger Köppel, craint qu’il ne sache pas garder la ligne du parti et qu’il ne se transforme en béni-oui-oui au Conseil fédéral. Grand favori à la succession d’Ueli Maurer, Albert Rösti ne s’énerve plus des critiques de ses détracteurs. Il a connu des revers, échouant à accéder au Conseil exécutif bernois en 2010, puis au Conseil des Etats en 2015. Il en fait aujourd’hui un atout, lui qui a toujours su rebondir par la suite. Après s’être démis de la présidence de l’UDC en 2019, il pourrait bien accéder au Conseil fédéral le 7 décembre prochain.