Antonio Hodgers: «Quand le prix de vente est totalement surfait, l’Etat doit intervenir dans la transaction»
Immobilier
AbonnéLe conseiller d’Etat genevois justifie sa politique foncière à l’aune d’un cas particulier à Chêne-Bourg. Au passage, il déplore que les notaires n’informent pas toujours correctement les acheteurs des risques. La profession explique comment elle procède

La semaine dernière, Le Temps relatait que l’Etat de Genève allait exercer son droit de préemption à Chêne-Bourg, intervenant dans la vente d’une villa entre des privés. Le vendeur veut tout faire pour que la transaction se réalise et se dit scandalisé que le canton propose un prix inférieur à son coût d’acquisition et de construction, se soldant par une perte de 232 000 francs. Otages de ce combat, les acquéreurs voient leur acompte bloqué chez le notaire.