Sur un point, tout le monde est d’accord: le dossier électronique du patient (DEP) est jusqu’ici un flop monumental. Au début de chaque année qui passe, les plus optimistes prédisent qu’il va enfin décoller pour finir par déchanter douze mois plus tard, car les espoirs ont été déçus. Dans ce contexte, le scandale du piratage des données de deux cabinets de médecins neuchâtelois n’est pas forcément une mauvaise chose, assurent plusieurs connaisseurs du dossier. Car la loi sur le DEP exige une très haute qualité de sécurité des données, supérieure à celle des prestataires de soins à l’heure actuelle.