Lundi, le Groupe Mutuel lancera un nouveau modèle d'assurance de base qui demande que le patient aie un premier contact avec une pharmacie partenaire pour déterminer s'il doit faire de l'automédication ou si une consultation s'impose, écrit Le Matin Dimanche.

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Au contraire des médecins, les pharmacies ne sont pas rémunérées pour les consultations. Leur avantage dans ce partenariat réside dans le fait d’attirer de nouveaux clients. ÖKK, Sympany et Swica ont eux déjà fait le pas. Des exceptions sont prévues pour les urgences, les consultations gynécologiques, pédiatriques, ainsi que les maladies chroniques.

Une majorité de cas réglés en pharmacie

PharmaSuisse, «se réjouit de constater que les assureurs maladie reconnaissent le rôle des pharmacies dans l’ensemble du système des soins médicaux de base». La faîtière souligne qu'un essai pilote en la matière mené entre 2012 et 2014 a montré que 73% des cas avaient pu être résolus dans la pharmacie.

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Quant aux médecins, qui ont «assez de travail», ils se disent «contents de déléguer une partie des soins». D’ailleurs, la révision de la loi sur les produits thérapeutiques permet aux pharmaciens de prescrire des médicaments soumis à ordonnance sans passer par le médecin depuis le 1er janvier 2019.