Après deux ans au Conseil national, le Zurichois Balthasar Glättli se retrouve déjà propulsé à la tête du groupe parlementaire des Verts. Mais, à 41 ans, avec sa fragile silhouette et ses fines lunettes d’intellectuel, il a déjà une longue et solide expérience parlementaire. Avant son saut pour Berne, Balthasar Glättli présidait déjà le groupe des Verts au parlement de la ville.

Les Romands ont eu l’occasion de le découvrir dans quelques débats à la radio en raison de sa bonne maîtrise du français et surtout de sa connaissance approfondie des dossiers.

«La liberté en valeur suprême»

Selon le rating des parlementaires, il se situe comme son prédécesseur, Antonio Hodgers, au centre du parti. «Pour moi, la liberté est la valeur suprême, juste devant la justice», dit-il en se référant à la philosophie de l’équité de John Rawls.

Membre de la Commission de politique de sécurité, et de celle des institutions, il s’est très vite signalé par la rigueur de sa réflexion, sa capacité à nouer des alliances. Actif dans le domaine de l’informatique et de la communication, cet ancien étudiant en littérature allemande et en philosophie a fait de sa spécialisation un atout pour se profiler dans la polémique sur l’espionnage téléphonique de la NSA .