Les compagnies d’assurance maladie mettent la pression sur le corps médical. Grâce à de nouveaux outils technologiques, elles filtrent ce qu’elles appellent les «médecins hors normes», soit ceux dont les coûts par patient et par traitement sont apparemment beaucoup trop élevés. Elles engagent un dialogue avec eux et leur enjoignent ensuite de corriger d’éventuelles mauvaises pratiques. A elle seule, Visana a refusé de verser 500 millions de francs sur un volume total de factures de 3,5 milliards en 2018.