De plus en plus de centres de loisirs installent des caméras de surveillance dans des endroits sensibles tels que les vestiaires et les toilettes. Dans son 20e rapport d’activité, relayé par l’ATS, le préposé fédéral à la protection des données tire la sonnette d’alarme sur cette tendance «extrêmement inquiétante».

Ce phénomène «constitue une violation de la sphère privée des personnes concernées», rappelle Hanspeter Thür, qui a rédigé des explications à ce sujet. La publication lundi du rapport coïncide jour pour jour avec les 20 ans de l’entrée en vigueur de la loi fédérale sur la protection des données.

Le risque de violations de la personnalité augmente, selon le préposé fédéral. Les progrès des techniques de l’information et de la communication, ainsi que la présence du terrorisme au niveau mondial, sont deux gros défis.