C’était de loin la mesure la plus controversée de l’offensive imaginée par le Conseil fédéral pour augmenter le taux de vaccination. Présentée comme «inédite et particulière» par le ministre de la Santé, Alain Berset, elle a soulevé un élan de scepticisme auprès des conseillers d’Etat chargés de la Santé. Un scepticisme aujourd’hui partagé par une large majorité des cantons romands dans leurs réponses à la consultation de la Confédération.