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Cartes blanches pour un hiver (8 et fin). L'infini des montagnes vu du ciel ou presque

Durant les Fêtes, «Le Temps» a proposé un mode d'emploi des activités toujours plus diversifiées du tourisme alpin. Dernier épisode culminant de cette série, pour embrasser quelques-uns des plus beaux panoramas des Alpes, et même au-delà.

Se sentir infiniment petit devant l'infiniment grand, atteindre les cimes, les dépasser, les englober d'un regard: l'exercice est à la portée de tous, si ce n'est de toutes les bourses. Depuis le XIXe siècle, les promoteurs de l'économie touristique n'ont cessé d'intégrer les progrès de la technique pour faciliter l'accès des touristes aux enchantements alpins.

Le mouvement s'est prolongé, les montagnes n'ont cessé de se rapprocher du commun des mortels, tandis que les constructeurs de téléphériques lançaient leurs câbles à des altitudes toujours plus phénoménales, ou que les aérostiers étaient toujours plus nombreux à s'élever en silence, mais non sans tapage publicitaire. Le catalogue des ascensions spectaculaires est désormais immense. Mais si son offre se veut le plus souvent sans efforts, elle ne gomme pas entièrement le risque. Aussi rappellera-t-on que le corps est sensible à l'altitude: à 3000 mètres, une condition physique assurée, des vêtements chauds et de bonnes chaussures sont de rigueur. L'ivresse des sommets y gagnera en qualité.