Ca commence à bouger dans les sections cantonales de l’UDC. Mardi, cinq candidatures pour le Conseil fédéral étaient (quasiment) officielles. Il y a celle du Vaudois Guy Parmelin, qui doit encore être entérinée par l’assemblée des délégués vaudois le 11 novembre. Et il y a celle du Bâlois Thomas de Courten. Le président de l’UDC de Bâle-Campagne, Oskar Kämpfer, indique au «Temps» que cette candidature a été formellement confirmée auprès de la commission de sélection interne du parti national.

La section argovienne présente le conseiller national Hansjörg Knecht, candidat au Conseil des Etats à l’occasion du second tour le 22 novembre. Et la direction de l’antenne schaffhousoise a décidé lundi soir à l’unanimité de proposer le conseiller aux Etats Hannes Germann et le conseiller national Thomas Hurter.

La section bernoise a décidé mardi soir de présenter Albert Rösti, conseiller national et chef de la campagne des élections fédérales en Suisse alémanique. Cette décision a été prise en dépit du fait qu'il y a déjà deux Bernois au gouvernement: Simonetta Sommaruga et Johann Schneider-Ammann. Un sixième dossier sera prochainement transmis à la commission de sélection: celle du conseiller d’Etat et futur ex-conseiller national valaisan Oskar Freysinger.

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Dans les autres cantons, on se tâte encore. La section thurgovienne décidera jeudi si elle lance un prétendant dans la course. Deux noms circulent depuis plusieurs semaines: ceux du conseiller aux Etats et ancien conseiller d’Etat Roland Eberle et de son successeur au gouvernement cantonal, Jakob Stark.

Aux Grisons, la situation n’est pas encore clarifiée. Porte-parole de la section, Beda Egger fait savoir que la direction cantonale se déterminera le 12 novembre et qu’elle «communiquera les noms des personnes proposées» à ce moment-là. Tout le monde pense au conseiller national Heinz Brand.

La liste des papables, dont les noms doivent être transmis à la commission de sélection jusqu’au 13 novembre commence ainsi à se préciser. Mais des surprises restent possibles. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le chef du groupe parlementaire Adrian Amstutz, lui-même membre de la commission de sélection, samedi dernier à Villeneuve.