Ce n'est plus admissible. Quand la masse salariale enfle automatiquement année après année, quand toute ébauche de rationalisation est contestée, le citoyen-contribuable a le droit de savoir, d'autant qu'il est pris à témoin dans la rue. A Genève, à Lausanne, à Neuchâtel, que payons-nous pour la force des gendarmes? La diligence des secrétaires? Les connaissances des juristes?
L'absence de données explicite ouvre le champ aux doutes. Des revenus indécents? Des privilèges abusifs rondement négociés? Les cachotteries sont malsaines. Grands ou petits, les secrets de la fonction publique ne sont plus tolérables.