Criminalité
AbonnéL'homme vient de voir sa condamnation, pour le braquage en 2010 du musée de la manufacture horlogère Audemars Piguet, confirmée par le Tribunal cantonal vaudois. S'il a toujours nié être l'auteur de ce casse, il en a d'autres à son actif. Pour «Le Temps», il se confie

Attablé dans un PMU des hauts de Lausanne, l’homme commande un café avant de se reprendre et de demander à la sommelière qu’elle lui serve un expresso. Il avertit ses amis qui l’accompagnent. «Le café, en Suisse, c’est de la flotte», leur lance-t-il, avec son accent du Sud, chantant, qui trahit son origine marseillaise. Difficile d’imaginer que derrière ce trentenaire jovial se cache un braqueur multirécidiviste. En cette fin de matinée de décembre, l’homme sort pourtant du Tribunal cantonal, situé à quelques pas du bistrot. Il était sur le banc des accusés, suspecté d’avoir participé au braquage du musée de la manufacture horlogère Audemars Piguet, en 2010, dans la vallée de Joux. Ne sachant pas encore que, quelques jours plus tard, les juges cantonaux confirmeront sa condamnation à 3 ans de prison pour vol par métier et dommages à la propriété qualifiés, l’homme se livre au Temps.