Au Conseil des Etats, le «non, c’est non» l’emporte en matière de viol
Crime sexuel
AbonnéLa Chambre haute a débattu ce mardi de la révision des infractions sexuelles. Un sujet hautement sensible et toujours plus émotionnel. La solution du consentement, plébiscitée par nombre de représentants de la société civile, n’a pas passé la rampe
Modifié mardi 7 juin 2022 à 23:02
«Non, c’est non» ou alors «seul un oui est un oui»? La définition du viol, qui cristallise les passions et nourrit les revendications de la société civile, a longuement occupé le Conseil des Etats ce mardi. Une majorité de ses membres a finalement opté pour la formulation qui met l’accent sur l’expression d’un refus. De quoi susciter la déception chez les tenants d’une disposition axée sur le consentement. Le dossier passera au Conseil national où les sensibilités risquent bien de faire pencher la balance dans l’autre sens.
