Du côté du Conseil fédéral, les réflexions de rationalisation vont aussi bon train, mais rien n'est encore concrétisé.
Les principaux changements devraient intervenir au niveau des procédures de consultation. Le groupe de travail propose en effet de limiter le nombre d'offices qui auront le droit de se prononcer sur un projet de loi (aujourd'hui la totalité). Il émet par exemple la possibilité que seuls l'Office fédéral de la justice, la Chancellerie fédérale et l'Administration fédérale des finances soient à l'avenir systématiquement consultés. Le secrétariat général de chaque département déciderait ensuite des offices qui pourront donner leur avis.
Les messages du collège pourraient aussi être raccourcis et les corapports des chefs de département sur les décisions de leurs collègues soumis à des règles plus strictes. Même les objectifs annuels du Conseil fédéral pourraient passer à la trappe. Finalement, les états-majors de chaque département seront passés au crible pour éviter que l'entourage des conseillers fédéraux ne fasse le même travail que le personnel des offices.