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La question du nouvel avion de combat de l’armée suisse sera discutée lors de la prochaine séance du gouvernement, mercredi prochain. Il reste à savoir quels arguments prévaudront

Le Conseil fédéral discutera du choix du futur avion de combat de l’armée suisse lors de sa prochaine séance dans une semaine. Il a abordé la question mercredi, a indiqué le vice-chancelier de la Confédération André Simonazzi.
La décision sera communiquée dès qu’elle sera prise, a-t-il ajouté. Le Conseil fédéral doit choisir entre quatre modèles de jets: deux avions américains et deux européens. Il s’agit pour les premiers du F-35 et du F/A-18 E/F Super Hornet et pour les seconds du Rafale français et de l’Eurofighter, construit par un consortium européen.
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Le meilleur des tests
Le F-35 du constructeur Lockheed Martin aurait le mieux réussi les tests effectués par Armasuisse. C’est ainsi l’appareil dont la ministre de la Défense Viola Amherd serait amenée à proposer l’achat, selon les informations livrées ce lundi par plusieurs médias, dont la NZZ et la TV alémanique.
Le F-35 aurait comme avantages notamment le meilleur rapport qualité-prix sur sa durée de vie et il permettrait d’économiser de l’argent en réalisant des missions virtuelles.
Considérations géopolitiques
Mais des divergences quant au choix final, principalement sur ses composantes géopolitiques, sépareraient encore les différents membres du gouvernement.
Ainsi nombreux sont ceux qui estiment qu’opter pour un avion européen serait plus approprié, après le rejet unilatéral par la Suisse de l’accord-cadre avec l’Europe. La question de la gestion des données est également soulevée par la gauche, qui ne cache pas sa réticence à voir privilégier un système contrôlé par les Etats-Unis.