Votations du 13 juin
Plusieurs initiants anti-pesticides font l'objet de menaces, à l'image de Céline Vara qui bénéficie d'une protection policière. A quelques semaines du vote, une tension extrême entoure la campagne

Le débat sur les pesticides s'envenime. La conseillère aux Etats neuchâteloise Céline Vara, qui défendait la semaine passée l'initiative «Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse» dans l'émission Infrarouge de la RTS, a été placée sous protection policière après des menaces de mort. «Je prends très au sérieux les menaces à mon encontre et dois veiller à protéger activement ma famille, raison pour laquelle j'ai demandé une protection policière», raconte-t-elle à la RTS par écrit, pour éviter de s'exposer de nouveau à la malveillance de certaines personnes.
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Depuis son passage devant les caméras de la télévision publique, elle fait l'objet de commentaires haineux sur les réseaux sociaux et de menaces de mort adressées par courrier. «On ne peut jamais exclure que quelqu'un passe un jour à l'acte et cette éventualité doit m'inquiéter». Une plainte a été déposée. Comme elle, d'autres initiants bénéficient d'une protection policière, signe d'une tension extrême à trois semaines du vote.