Crise
AbonnéGuy Parmelin a réuni les partenaires sociaux et les branches économiques pour analyser les conséquences sur l’économie de la crise sanitaire. L’assouplissement du chômage partiel est la piste la plus souvent évoquée. La création d’un fonds de crise est également proposée

Candidat à la présidence de l’Union suisse des arts et métiers (USAM), le conseiller national Fabio Regazzi (PDC/TI) s’inquiète des conséquences économiques de la crise du coronavirus. «Les dégâts économiques sont inquantifiables pour l’instant, mais on court le risque qu’ils soient très importants. Personne ne peut prédire la fin de la crise, et cette incertitude est la préoccupation majeure des entreprises», analyse-t-il. «L’Italie est déjà frappée par une crise grave. D’autres pays ne sont pas encore touchés, mais ça peut se répandre comme une traînée d’huile. Or l’économie suisse dépend de nombreux marchés», prévient-il.