Ministère public
AbonnéUn fabricant de violons neuchâtelois est sous enquête pénale pour des accusations d’escroquerie par métier et de faux dans les titres. L’instruction s’enlise et le principal plaignant craint la prescription

Via Ricardo.ch, l’un de ses violons s’est vendu 1200 francs l’an dernier. Sur les photos, on distingue ces mots à travers les ouïes de l’instrument: «Fecit Romae Anno dni 2016». Depuis, le luthier Claude L. a quitté son atelier romain en raison d’ennuis avec la justice italienne qui ont commencé il y a une dizaine d’années. Il travaille désormais dans le canton de Neuchâtel.