Villes
Déclarer l’urgence climatique, et après?
Les proclamations dramatiques risquent de rester des coquilles vides si elles ne sont pas assorties de nouvelles mesures. Berne prend le risque, Zurich non
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Céline Zünd
Publié jeudi 22 août 2019 à 15:45,
modifié jeudi 22 août 2019 à 16:38.
Berne, Thoune, Lucerne, Genève et maintenant Lausanne, mais aussi Vaud ou Bâle-ville: toujours plus de villes et de cantons proclament un «état d’urgence climatique». S’agit-il de déclarations symboliques sans réel impact sur les politiques environnementales? Ou au contraire d’un signal permettant aux collectivités de mener des politiques plus résolues?
«L’urgence climatique n’est pas un concept juridique. Il s’agit de faire passer auprès des citoyens le message que la situation est grave et nécessite des mesures», souligne Martin Tschirren, directeur suppléant de l’Union des villes suisses. Mais ces déclarations risquent de rester des coquilles vides si elles ne sont pas assorties de mesures concrètes.