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Des archives révèlent la retenue du Conseil fédéral à l'arrivée de Pinochet au pouvoir, il y a 50 ans au Chili

La méfiance des autorités helvétiques face aux réfugiés chiliens du putsch de 1973, classés à gauche, a freiné leur accueil. Rien à voir avec les Ukrainiens aujourd’hui, ou les Hongrois et Tchécoslovaques anticommunistes dans le passé

L'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet en 1997.  — © Cris Bouroncle / AFP Pjptp
L'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet en 1997. — © Cris Bouroncle / AFP Pjptp

Le Chili commémore le 11 septembre 2023 les 50 ans du coup d’Etat du général Augusto Pinochet contre le président socialiste Salvador Allende. Témoignages, position de la Suisse, reportage au Chili, rôle de la justice et des Etats-Unis: Le Temps propose une série d'articles pour comprendre les rouages et l'impact de 17 ans d'une sanglante dictature.

Au Chili, la date du 11 septembre 1973 marque l’histoire nationale au fer rouge. Le putsch militaire scelle non seulement la fin du gouvernement de gauche du président Allende, démocratiquement élu, mais le début d’une répression meurtrière orchestrée par le nouveau régime de droite du général Pinochet. Rapidement, les arrestations, les tortures et les exécutions se multiplient. Elles dureront des années. Certains pays occidentaux condamnent ces actes, notamment les Etats scandinaves. Mais pas la Suisse.

Lire aussi: La quête infinie des familles des disparus, cinquante ans après le coup d’Etat au Chili

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