Malgré la déception mêlée à la satisfaction d'entrevoir enfin le futur hôpital, la Fondation «n'en fera pas une affaire d'Etat», a promis Jean-François Brunet, directeur général de l'Etablissement de la Riviera. Ce dernier a, en revanche, déploré «le manque d'ancrage régional d'une gouvernance compliquée».
Pierre-Yves Maillard, sensible à la question, a néanmoins réaffirmé la nécessité du contrôle démocratique de la structure, à qui il faut garantir son indépendance. Voilà pourquoi le Conseil d'établissement de neuf membres, dont quatre Vaudois et deux Valaisans désignés par les exécutifs cantonaux, deux par les réseaux de soins de l'Est vaudois et un par le Réseau Santé Valais, jouira de compétences importantes soumises cependant à la surveillance des gouvernements.