L’Université de Genève lâche quatre rangs, occupant désormais le 72e. Elle devance toutefois nettement celle de Zurich, qui, elle, est à la hausse: de la 106e place à la 92e. Bâle grappille aussi des suffrages de manière spectaculaire, du rang 131 au 108e. Au total, quatre institutions helvétiques figurent donc dans le «top 100», et une s’en rapproche. Lausanne, pour sa part, perd des plumes, de la 161e à la 168e position. Enfin, Berne garde quasiment le même niveau sur le podium (de 192 à 193).
Ce genre de classement foisonne dans les milieux académiques et les médias, au point d’affoler toujours plus les rectorats lors de leurs publication annuelle. Malgré une curieuse prédominance de l’aire anglo-saxonne, celui du «Times» paraît plus sérieux que d’autres, qui ressemblent souvent à des compilations réalisées à la va-vite.
Cette cuvée 2009 est marquée par une baisse des universités américaines hormis les vedettes (Harvard, donc, ainsi que Yale, Chicago, Princeton ou le MIT). Ainsi, les institutions du réseau de l’Université de Californie (Los Angeles, Berkeley, San Diego) accusent une méchante dégringolade, plus ou moins marquée selon l’école. Si les hautes écoles françaises ou allemandes confortent leurs positions – mais en n’apparaissant respectivement que dès le 28e et le 55e rang –, ce sont celles des petits pays qui enregistrent le plus de gains. Le fait est remarquable s’agissant des universités hollandaises. Enfin, les établissements de Corée du Sud sont également fortement rehaussés dans ce pointage 2009.