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Deux partis en quête d'un nouveau chef de groupe

Si l'UDC cherche un conseiller fédéral, le PLR et le PS ont besoin d'un nouveau leader pour leur groupe parlementaire

Le Parti socialiste doit remplacer Andy Tschümperlin, non réélu dimanche. (Keystone) — © THOMAS HODEL, KEYSTONE Pictures USA / eyevine
Le Parti socialiste doit remplacer Andy Tschümperlin, non réélu dimanche. (Keystone) — © THOMAS HODEL, KEYSTONE Pictures USA / eyevine

L'UDC n'est pas le seul parti à la recherche de candidats. Le PLR et le PS doivent désigner un nouveau chef de groupe, le premier à la suite du départ de Gabi Huber, le second après la non-réélection du titulaire du poste, le Schwyzois Andy Tschümperlin.

Le processus interne est déjà avancé au PLR, où le Tessinois Ignazio Cassis et le Bernois Christian Wasserfallen ont déjà manifesté leur intérêt pour le poste. On s'attend par ailleurs à une candidature du conseiller national Beat Walti, président de la section cantonale zurichoise.

© LUKAS LEHMANN, Keystone
© LUKAS LEHMANN, Keystone

Ignazio Cassis devrait avoir les faveurs des Latins, ce qui est un atout dans la mesure où le président du parti et le secrétaire général sont alémaniques. Mais il est handicapé par le fait qu'il est censé reprendre en décembre la présidence de la Commission de la santé et de la sécurité sociale (CSSS) du Conseil national. Or, cette commission aura la lourde tâche de traiter l'un des dossiers les plus complexes et controversés de la nouvelle législature: la réforme des retraites.

© URS FLUEELER, Keystone
© URS FLUEELER, Keystone

Au PS, les choses se sont précipitées après l'éviction d' Andy Tschümperlin. Le groupe doit se trouver un nouveau chef ou une nouvelle cheffe dans l'urgence. Le délai pour les dépôts des candidatures est très court. Il a été fixé à fin octobre, indique le porte-parole du parti, Gaël Bourgeois.

Pour l'heure, un candidat s'est manifesté: le Bâlois Beat Jans , qui a l'avantage de très bien parler le français. Le nom de Roger Nordmann a aussi été évoqué. Il est lui aussi parfaitement bilingue, mais l'élection d'un Romand alors que le président du parti l'est aussi paraît peu probable.

© GEORGIOS KEFALAS, Keystone
© GEORGIOS KEFALAS, Keystone

Une candidature féminine serait privilégiée par le PS. La Saint-Galloise Barbara Gysi est pressentie. Mais elle est très marquée à gauche, ce qui pourrait réduire ses chances.

© PETER KLAUNZER, Keystone
© PETER KLAUNZER, Keystone

Le mystère Roland Eberle

A l'UDC, la situation reste très ouverte. Les papables présentés par les sections cantonales sont au nombre d'une dizaine, selon les indications du président du parti, Toni Brunner. Deux Romands ont confirmé leur intérêt pour la fonction: le Vaudois Guy Parmelin et le Valaisan Oskar Freysinger. Les chances du premier se résument à une éventuelle présence sur un ticket comprenant deux candidatures, dont une serait latine. Les chances du second, pourtant conseiller d'Etat et vice-président du parti national, paraissent nulles.

© ALESSANDRO DELLA VALLE, Keystone
© ALESSANDRO DELLA VALLE, Keystone

Les autres candidats possibles annoncés à la commission de sélection sont les élus fédéraux Heinz Brand (GR), Hannes Germann (SH), Hansjörg Knecht (AG) et Thomas de Courten (BS), Pierre Rusconi (TI), qui n'a pas été réélu dimanche, ainsi que les conseillers d'Etat Heinz Tännler (ZG), Jakob Stark (TG) et Res Schmid (NW).

D'autres noms sont parfois évoqués, comme Thomas Hurter (SH) ou Roland Eberle (TG), qui signale toutefois qu'il n'est pas candidat. A Berne, nombreux sont ceux qui considèrent que le conseiller aux Etats thurgovien, ancien conseiller d'Etat, bilingue, candidat officiel de l'UDC à la succession d'Adolf Ogi en 2000, aurait le profil idéal s'il changeait d'avis.