élection
A peine élu par l’Assemblée fédérale avec 183 voix, Didier Burkhalter a fait part des contacts internationaux qu’il compte mener, notamment avec l’Italie, la France et la Pologne. Simonetta Sommaruga accède à la vice-présidence
Avec 183 voix sur 202 bulletins valables, Didier Burkhalter s’inscrit dans la moyenne des conseillers fédéraux issus du Parti radical-démocratique, devenu Parti libéral-radical après la fusion avec les libéraux. 183 voix, c’est le même résultat que Kaspar Villiger en décembre 2001 et que Georges-André Chevallaz en 1979, et c’est à quelques voix près le même que Hans-Rudolf Merz (185 suffrages en 2008) ou que Kaspar Villiger lors de sa première élection (186 voix en 1994).
On est loin des records historiques des socialistes Hans-Peter Tschudi et Willi Ritschard (213) et du démocrate-chrétien Hans Hürlimann (212), mais on est tout aussi loin de l’humiliation infligée à Micheline Calmy-Rey, qui n’avait recueilli que 106 voix en 2010.
Le futur président de la Confédération a donné connaissance, dès son élection, de ses projets de contacts internationaux en 2014. Le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, viendra en visite d’Etat en Suisse au printemps 2014, en prévision de la présidence italienne de l’Union européenne, dès le second semestre de l’année. Une seconde visite d’Etat pourrait avoir lieu durant l’année si François Hollande répond à l’invitation qui lui a été transmise par le Conseil fédéral. De son côté, Didier Burkhalter se rendra en visite d’Etat en Pologne à l’invitation du président Bronislaw Komorowski. Il recevra aussi en Suisse le premier ministre italien, Enrico Letta, et le président allemand, Joachim Gauck.
Une vice-présidente socialiste
La Bernoise Simonetta Sommaruga sera la vice-présidente du Conseil fédéral l’an prochain. L’Assemblée fédérale a élu la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) par 180 voix sur 205 bulletins valables. La socialiste de 53 ans est entrée au gouvernement en 2010.